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Bonne fête à toutes les mères
Un courage remarquable engendre une grande bienveillance
Ta forte croyance est une base solide pour ton bonheur
Elle constitue les ailes qui abritent ta famille
et sous lesquelles elle se développe.
C'est pourquoi, Mère sois toujours forte !
Ne sois jamais vaincue !Extrait : "Eloge des mères remarquables"Daisaku Ikeda
La mer, berceau de la vie, offre au regard son étendue, son horizon, ses mouvements ; à l'imagination et aux explorateurs sa profondeur, ses mystères, ses joyaux cachés, ses voyages ; à l'émotion ses découvertes, ses couleurs, ses odeurs, ses calmes et tempêtes ; à nos sens sa puissance sans limite, impressionnante, sa capacité à nous bercer de ses houles apaisées, ses variations climatiques ; à notre amour son accueil revivifiant, son ressourcement, son existence.
Rêver de la mer, nous dit l'onirologue, c'est aussi rêver de sa propre mère, celle qui nous a enveloppé en son ventre chaud et rassurant, mis au monde, puis langé, nourri, choyé, embrassé, encouragé, éduqué, mais parfois aussi blessé, déçu, abandonné, rejeté, tel un bois flotté sur le rivage, usé, travaillé et poli par le gré des flots et des vents, par la force des vagues et les frottements des sables et galets.
Le flux et reflux de l'élément marin, rythmé par la force lunaire, est comme le sang du corps maternel impulsant inconditionnellement sa vie dans celle du fœtus en gestation, faisant battre son cœur, alimentant sa croissance en une substancielle et complexe alchimie, jusqu'à la délivrance qui mènera l'être nouveau né de l'enfance vers l'autonomie de l'adulte.
Portés par les courants, parfois luttant contre eux, parfois stagnant en leur absence d'influence, nous voilà alors embarqué sur le navire de l'existence, tantôt frêles embarcations, tantôt vigoureux voiliers, tantôt navires orgueilleux traversant l'océan des souffrances de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort, confronté à notre potentiel et à nos limites, aux joies et aux peines, face à l'imprévisible devenir.
Celui-ci, dans son inéluctabilité, pour que la vie nous soit souriante, belle et remplie, nous demande de l'aborder en confiance, de retrouver en nous celle qui peut nous manquer, de la construire ou de la reconstruire, en autant de résiliences. Il s'agit de trouver en notre cœur celui d'une mère, son courage, sa bienveillance et sa sagesse. Que celle qui nous a enfanté soit encore sur terre ou déjà partie vers d'autres horizons d'éternité, nous lui sommes intimement relié.
Notre capacité à affronter l'existence, à nous dépasser pour que le voyage soit plus riche, plus beau, plus inoubliable, plus humain et créatif, a besoin de cette bienveillance profonde, de la force vitale de l'univers, que l'on peut aussi comparer à l'amour d'une mère, pour franchir les obstacles de la destinée.
Chacun d'entre nous est à la fois la goutte d'eau et l'océan, chacun recèle en soi la source vitale. Nous sommes à la fois la mère et l'enfant, l'origine, la fin et le recommencement, en cette perpétuation naturelle. En conscience de notre responsabilité à être acteur de notre propre vie, où de celle à développer cette conscience, nous nous mettons chaque jour au monde nous même.
En illustration, une photo de ma Bretagne aimée. Je l'ai prise au mois d'avril sur la presqu'île de Crozon et l'offre à toutes les mères du monde, qui ne sont, au fond, qu'un seul et unique océan de vie, qu'une seule source originelle !
Voir et télécharger la photo.
(Format 1024 X 753 – sous licence créative commons*).
(Format 1024 X 753 – sous licence créative commons*).
Yann Patin de Saulcourt
* Crozon Avril 2012 de Yann Patin de Saulcourt est mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 non transposé.
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